L’objectif de cette mobilisation organisée par, l’OIM le 30 juillet dernier à l’espace Camara était de sensibiliser les communautés migrantes et hôtes sur les dangers de la traite des personnes dans un contexte migratoire. Le thème de cette journée portait sur « prévenir, protéger, poursuivre ».
Cette action à laquelle les mobilisateurs communautaires de l’AGD ont pris part visait à soutenir entre autre le développement d’institution mauritaniennes pour lutter contre la traite des personnes et améliorer l’accès à la justice pour les survivants.
Cette activité a été l’occasion d’un débat ouvert, un échange avec le public et des partenaires sur les stratégies de lutte contre la traite des personnes. Ainsi il a été question lors des échanges, d’identifier les sources de la traite et de permettre aux migrants de se faire identifier avant d’entamer un travail dans une famille donnée.
Une précaution qui pourrait permettre de porter plainte en cas de violations. Il a été suggéré la tenue des sessions de formation pour la connaissance par les migrants de leurs droits. Les exploitations dont les filles domestiques migrantes sont victimes ont été soulevées lors des prises de parole du public. Face à ces nombreux défis, les intervenants comptent sur une volonté politique pour « venir à bout » de cette pratique d’atteinte à la dignité humaine.
Cette mobilisation a été marquée également par une projection du film « la vie de Fatou » une mise en scène de pièce théâtrale par des volontaires migrants et mauritaniens, un monologue des victimes de traite .
Cette mobilisation intervient dans un contexte d’approbation de deux lois reformées contre la traite et le trafic illicite des migrants publié officiellement le 6 août 2020.